24/01/2008

Etape 3: Irkutsk-Mongolie


Samedi 12 Janvier.
00h03. Photo Fricandelle avec un officier Chinois par -40°C. Comme il fait très froid, on fait vite. Problème le british qui avait l'appareil nous fait des photos flous. Le Chinois repart au boulot. Dommage.
00h30. En route vers le lac Baïkal et la Mongolie. Il paraît que ce lac est magnifique. Espérons que le jour se lève avant de l'avoir totalement franchi.
01h30. Il fait très sombre, mais déjà on croit deviner le Baïkal par les fenêtre. Dommage.
08h00. Il fait jour et pas de lac à l'horizon. Arrêt de 30 minutes à Ulan-Ude. En remontant dans le train, les russes s'adressent aux non-russes: <>. Que faut-il penser? Est ce qu'on est tombé avec des partisans russes de Jean-Marie Le Penovitch? st-ce qu'ils considèrent les russes comme, en France, certains blaireaux considèrent les arabes? Peut-être aussi, y-a-t-il vraiment quelques soucis sur cette partie du trajet. Un Suisse et un british viennent le voir, inquiets. Ils me proposent de faire cabine commune. Allons-y, ça me permettra au moins de leurs laisser mes affaires pour aller prendre des photos. Me voilà en colloc' avec Rafi et David.
11H00. On nous distribue des questionnaires de sortie du pays. La frontière approche.
11h20. Un immense lac gelée défile sous nos yeux. Impossible de savoir si c'est le baïkal. Les paysages figés sont magnifiques. Des voitures traversent les kilomètres de glace d'un rive à l'autre. Frustrant d'être coincé derrière ces vitres. En plus, pour la plupart elles sont assez sales et les photos ne seront pas de super bonne qualité.
13H00. Mes collocs sont sympas mais leurs délires c'est plutôt échec et "Guerre et Paix" (chacun son exemplaire) que poker et bière. On va quand même tenter de les pervertir un peu...
13h08. Arrêt à Namskhi, poste frontière russe. 5h d'arrêt et interdiction de descendre. Des mecs viennent chercher nos passeport et vérifier les sacs. Je demande pour prendre une photo... "Niet".
14h00. Ca y est, ils savent jouer au poker.
16h30. On nous rend enfin nos passeport. Je prends quand même une photo. Le drame. Les deux russes me demandent de prendre mes sacs. On descent et là j'ai le droit j'ai le droit à la fouille totale de mes affaires. 20 minutes dehors dans le froid à déballer mes caleçons, dont un avec des ours. Tout le train est aux fenêtres. Je dois aussi effacer mes photos.
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