24/01/2008
Etape 5: La Chine, jusqu'à Pékin
02h00. Dernière soirée, c'est la fête dans les wagons. Ca picole pas mal.
06h00. Le calme revient presque tout le monde est couché.
11h00. C'est l'heure de faire les sacs. Un officier passe et nous donne un ticket pour un repas gratuit. Sympa. On file au restaurant. Pendant ce temps les wagons sont vides et le personnel en profite pour nettoyer avant l'arrivée à Pékin.
12h00 On traverse de grandes étendues vides depuis ce matins. De temps en temps un champs ou des ouvriers, mais rien d'exceptionnel à voir. Le soleil a disparu.
13h00. On arrive dans la banlieue de Pékin. Après 6 jours au milieu de nulle part, la circulation, les immeubles, la pollution... ça fait bizarre. On était pas mal finalement dans ces grandes plaines enneigées.
14h04. Arrivée en gare de Pékin. A la minute près. Les mecs de la SNCF devrait peut-être venir faire un stage dans le Transsibérien.
06h00. Le calme revient presque tout le monde est couché.
11h00. C'est l'heure de faire les sacs. Un officier passe et nous donne un ticket pour un repas gratuit. Sympa. On file au restaurant. Pendant ce temps les wagons sont vides et le personnel en profite pour nettoyer avant l'arrivée à Pékin.
12h00 On traverse de grandes étendues vides depuis ce matins. De temps en temps un champs ou des ouvriers, mais rien d'exceptionnel à voir. Le soleil a disparu.
13h00. On arrive dans la banlieue de Pékin. Après 6 jours au milieu de nulle part, la circulation, les immeubles, la pollution... ça fait bizarre. On était pas mal finalement dans ces grandes plaines enneigées.
14h04. Arrivée en gare de Pékin. A la minute près. Les mecs de la SNCF devrait peut-être venir faire un stage dans le Transsibérien.
Le Duty-Free version chinoise
01h00. On peut enfin sortir du train. Les roues ont été changées. Direction le Duty free chinois... Impressionnant. Des Nouilles, des fruits, du saucisson et du shampooing. Déjà sans réductions ces produits ne coûtent rien en Chine, alors là... 20cents les nouilles au boeuf, pareil pour le shampooing... Les chinois se ruent sur tout.
Pour quelques petits centimètres...
Après le contrôle. Trois heures de changement de roues. Les chinois et les mongols auraient peut-être pu prendre deux minutes pour se mettre d'accord au moment où ils ont posé les rails... Pour quelques centimètres, toutes les roues doivent être changées... Les wagons sont surélevés un par un. Avec Jackie, la néo-zélandaise de la cabine d'à côté, on joue à celui qui aura le plus de signe de la main de la part des ouvriers. Elle gagne.
Etape 4: La Mongolie
17h ou 22h. On redémarrant, on passe à l'heure de Chine et au lieu d'être 17h, il est 22h.
22h15. Arrêt d'une heure trente à Suhe Bator, poste frontière Mongole. Il fait nuit. C'est reparti, passeport, fouille etc... Cette fois j'arrive à prendre une photo de leur chien de détection: un cocker anglais...
00h00. Nous voilà reparti. Le wagon restaurant a été changé. Cuisine et prix mongols. Au menu: soupe de yack avec des nouilles pour 1,5E. J'en prends trois assiettes, le luxe.
Dimanche 13 Janvier.
07h30. Messe dans le wagon "église", j'y vais, je ne louperais une messe pour rien au monde...
(Bien sûr que non, ça n'existe pas et quand bien même...).
07h30. arrivée à Ulan Bator. -43°C. Photo Fricandelle en T-shirt et short. C'est ouf comme le froid se fait ressentir. Ici plus qu'ailleurs. Le temps de faire un aller retour devant le gare pour prendre une photo et je suis gelé. Mes yeux pleurent. J'ai du mal à respirer. A cette température, le corps est vraiment en danger et il le fait ressentir.
08h05. Quand le train repart, il est plein.
12h00. Réveil définitif. Nous sommes dans le désert de Gobi. Très impressionnant. Des grandes étendues de sables et de temps en temps, un village, puis plus rien pendant parfois plusieurs heures. Il fait -20°C dehors, dur à croire.
15h26. Arrêt dans la deuxième plus grande ville du pays après Ulan-Bator: Sain-Shanda et ses 30.000 habitants. Pas de routes, quelques immeubles. Tout parait très pauvre. Un chien attend les passagers à le descente du wagon et des enfants demandent de l'argent. Je leur file les quelques roubles qui me reste (une misère). Quand on remonte dans le train, on peut observer d'où vient l'eau de nos "salles de bains".. C'est décidé, je ne me brosse plus les dents.
17h30. Le soleil tombe au loin. On aura passer la journée à regarder ce désert.
19h25. Sortie de Mongolie, une heure de contrôle et j'arrive à prendre une nouvelle photo.
21h00. Arrivée à Erlian, première ville chinoise après la frontière. Nouvelle heure de contrôle en tout genre. On remplis le Xème formulaire en y jurant qu'on a ni drogues, ni armes, ni l'intention de tuer qui que ce soit. (Juste au cas où quelqu'un aurait changé d'avis en une heure, depuis le dernier formulaire)
22h15. Arrêt d'une heure trente à Suhe Bator, poste frontière Mongole. Il fait nuit. C'est reparti, passeport, fouille etc... Cette fois j'arrive à prendre une photo de leur chien de détection: un cocker anglais...
00h00. Nous voilà reparti. Le wagon restaurant a été changé. Cuisine et prix mongols. Au menu: soupe de yack avec des nouilles pour 1,5E. J'en prends trois assiettes, le luxe.
Dimanche 13 Janvier.
07h30. Messe dans le wagon "église", j'y vais, je ne louperais une messe pour rien au monde...
(Bien sûr que non, ça n'existe pas et quand bien même...).
07h30. arrivée à Ulan Bator. -43°C. Photo Fricandelle en T-shirt et short. C'est ouf comme le froid se fait ressentir. Ici plus qu'ailleurs. Le temps de faire un aller retour devant le gare pour prendre une photo et je suis gelé. Mes yeux pleurent. J'ai du mal à respirer. A cette température, le corps est vraiment en danger et il le fait ressentir.
08h05. Quand le train repart, il est plein.
12h00. Réveil définitif. Nous sommes dans le désert de Gobi. Très impressionnant. Des grandes étendues de sables et de temps en temps, un village, puis plus rien pendant parfois plusieurs heures. Il fait -20°C dehors, dur à croire.
15h26. Arrêt dans la deuxième plus grande ville du pays après Ulan-Bator: Sain-Shanda et ses 30.000 habitants. Pas de routes, quelques immeubles. Tout parait très pauvre. Un chien attend les passagers à le descente du wagon et des enfants demandent de l'argent. Je leur file les quelques roubles qui me reste (une misère). Quand on remonte dans le train, on peut observer d'où vient l'eau de nos "salles de bains".. C'est décidé, je ne me brosse plus les dents.
17h30. Le soleil tombe au loin. On aura passer la journée à regarder ce désert.
19h25. Sortie de Mongolie, une heure de contrôle et j'arrive à prendre une nouvelle photo.
21h00. Arrivée à Erlian, première ville chinoise après la frontière. Nouvelle heure de contrôle en tout genre. On remplis le Xème formulaire en y jurant qu'on a ni drogues, ni armes, ni l'intention de tuer qui que ce soit. (Juste au cas où quelqu'un aurait changé d'avis en une heure, depuis le dernier formulaire)
Etape 3: Irkutsk-Mongolie
Samedi 12 Janvier.
00h03. Photo Fricandelle avec un officier Chinois par -40°C. Comme il fait très froid, on fait vite. Problème le british qui avait l'appareil nous fait des photos flous. Le Chinois repart au boulot. Dommage.
00h30. En route vers le lac Baïkal et la Mongolie. Il paraît que ce lac est magnifique. Espérons que le jour se lève avant de l'avoir totalement franchi.
01h30. Il fait très sombre, mais déjà on croit deviner le Baïkal par les fenêtre. Dommage.
08h00. Il fait jour et pas de lac à l'horizon. Arrêt de 30 minutes à Ulan-Ude. En remontant dans le train, les russes s'adressent aux non-russes: <
11H00. On nous distribue des questionnaires de sortie du pays. La frontière approche.
11h20. Un immense lac gelée défile sous nos yeux. Impossible de savoir si c'est le baïkal. Les paysages figés sont magnifiques. Des voitures traversent les kilomètres de glace d'un rive à l'autre. Frustrant d'être coincé derrière ces vitres. En plus, pour la plupart elles sont assez sales et les photos ne seront pas de super bonne qualité.
13H00. Mes collocs sont sympas mais leurs délires c'est plutôt échec et "Guerre et Paix" (chacun son exemplaire) que poker et bière. On va quand même tenter de les pervertir un peu...
13h08. Arrêt à Namskhi, poste frontière russe. 5h d'arrêt et interdiction de descendre. Des mecs viennent chercher nos passeport et vérifier les sacs. Je demande pour prendre une photo... "Niet".
14h00. Ca y est, ils savent jouer au poker.
16h30. On nous rend enfin nos passeport. Je prends quand même une photo. Le drame. Les deux russes me demandent de prendre mes sacs. On descent et là j'ai le droit j'ai le droit à la fouille totale de mes affaires. 20 minutes dehors dans le froid à déballer mes caleçons, dont un avec des ours. Tout le train est aux fenêtres. Je dois aussi effacer mes photos.
.
Etape 2 Omsk-Irkutsk
11h40. Le train redémarre. Première photo en repartant et je capte l'accident sur la route, désolé Bruno mais c'était chaud pour t'envoyer la photo depuis le train, mais de toute façon, je crois que Omsk, c'est pas toi qui couvre?
11h57. Douche.
11h58. Je retrouve le russe qui utilisait les toilettes avant moi et lui demande d'essayer un peu l'eau qui a foutu partout. Ca n'a pas l'air de lui plaire. Les British sont morts de rire.
12h25. Je recroise le russe et on parle un peu. En fait, il n'a pas mal pris ce que je lui ai dit, c'est juste que ces mecs-là ne sourient jamais. Il me raconte que lui et son pote prennent le train une fois par mois pour aller à Pékin, où ils ont monté une entreprise avec des Chinois. <
12h40. Encore un temps magnifique aujourd'hui. Ipod sur les oreilles, je matte le paysage.
13h02. La petite russe de 6 ans dans la cabine à côté de la mienne se balade en culotte Bob l'Eponge.
13h40. A chaque fois que je prends une photo, la grosse russe de la cabine à côté me dit << ah, photo, photo!>>. Une fois, deux fois, ça va. Ca fait sourire et je réponds: <
15h27. Arrêt à Balabinsk, mémorable. Comme d'habitude, je sors prendre des photos. Je traverse une voie vide et rejoins une vendeuse qui tire un chariot. Tellement absorbé par la photo, je ne vois pas arriver le train sur la voie vide. Bloqué. Les portes de ce train s'ouvre évidemment du mauvais côté et je suis obligé de ramper sous le train. Un peu flippé que ça démarre. J'arrive de l'autre côté et un garde m'attend avec une barre de fer et une lampe torche. Heureusement le chef de wagon chinois est venu me tirer d'affaire.
16h57. Ca devait arriver... Ce ne sont pas des gros cornichons dans un bocal que la voisine russe est venue m'offrir avec une tête qui disait "ça ne se refuse pas coco...", mais une sorte d' "oignons" "confis" et "salé"... A déguster sous on regard, évidemment.
17h30. Toujours le goût de l'oignon. J'ai été mettre une bière dans le compartiment qui relie deux wagons entre eux. Il y fait la température extérieure. Parfait comme frigo.
18h20. La bière n'y fait rien, toujours cette haleine de chacal. Rencontre de trois Toulousains, apparemment pas repoussé par l'odeur. Ils ont l'air sympa et on convient de se retrouver pour jouer au poker.
19h07. Arrêt à Novosibirsk. -26°C. De nouvelles pizzas ou plutôt quiches artisanales n'attendent que moi.
22h00. Retour du poker. On a pas joué d'argent puisque les mecs qui font le tour du monde sont forcément fauchés... héhé! Ils étaient sympas, mais l'un d'eux un peu bizarre. A 24 ans, il m'a demandé plusieurs fois si je préfèrais une bonne blague ou un bon pet..? J'ai pas trop compris sa blague mais chacune de ses flatulences lui donnait des fourires disproportionnés... Et le revoilà à l'attaque: Moi je préfère une bnne blague sur less pets... J'ai atteint ma limite de résistance à la connerie... ( et pourtant elle est élevée). C'est l'heure d'aller au lit.
22h53. Ca caille. La température dans le couloir a perdu 10°C.
Vendredi 11 Janvier.
06h50. Il fait jour. Nous sommes toujours à l'heure de Moscou et ça fait plusieurs jour qu'on voayge vers l'est donc forcément, les montres commencent à être décalées par rapport à la nature.
11h25. Arrêt dans une ville anonyme et le thermomètre indique -40°C à ce nouvel arrêt. En short, il fait très très très froid. C'est bizarre mais on sent une grande différence entre -35 et -40°C. A -35°C, il fait très froid et c'est dure de tenir mais à -40°C tu sais que si tu es amené à rester dehors, tu y passes.
12h02. Tentative de lavage de cheveux... Entre le robinet, l'eau froide et les secousses du train...Mission impossible! A la sortie des toilettes, le chef de wagon me tombe dessus. Il y a de l'eau dans le couloir.
13h40. Il fait nuit.
16h15. Arrêt à Nimshe Undinsk. -30°C et du vent. Rien à grailler à part des Twix. Ca fera l'affaire. J'ai envie d'un vrai repas!
23h59. Arrivée à Irkustk.
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