" Welcome" to United States...

Après près de 20h de voyage, on est plutôt content d'arriver à destination: la salle de bain de la chambre d'hôtel, plus précisément la douche. Surtout quand dehors il fait encore 28°C et 60% de taux d'humidité alors que votre montre, tout juste réglée à l'heure locale, indique 23h. Bienvenue à la Nouvelle Orléans.

- Loi fédéral -- Le périple pour arriver aux Etats-Unis et parcourir les 7600 kms qui sépare Paris de la Nouvelle Orléans a débuté dimanche matin. Normalement, prendre l'avion d'un pays occidental à l'autre, n'a rien d'une aventure... Quelques mètres dans la file d'enrregistrement des bagages prouvait déjà le contraire. Pour débarquer aux Etats-Unis en tant que touriste, pas besoin de Visa. Quand on est Français, il faut simplement justifier d'un billet retour. Problème: mon attestation de vol pour la Chine depuis Los Angeles est imprimée en Chinois. , m'annonce le représentant de la compagnie aérienne. Panique. Le guichet en question se trouve au Terminal 1 et je me trouve au Terminal 2. Une hôtesse de l'aéroport a la gentilesse de les appeler pour qu'ils envoient un fax rapidement. Malheuresement, ce n'est pas possible. Après quelques minutes de stress et conseillé par mon accompagnatrice (merci ZdB), je décide de présenter le même jsutificatif à l'officier en lui faisant croire qu'il s'agit d'un nouveau document que l'on vient de recevoir. Je peux embarquer.
Après une douzaine de vérification de mon passeport et de mes sacs, je peux enfin prendre place dans l'avion. Ouf! Mon voisin pour ces 10h de vol n'est pas obèse. Pas trop envie de passer le trajet une fesse sur le siège, l'autre dans l'allée. D'autre ont moins de chance. A bord on nous informe que selon une loi fédérale votée récemment les passagers de la classe économique ont interdiction d'utiliser les toilettes des passagers en classe affaire et inversemment. Sans commentaire. Un peu avant l'atterissage, les hôtesse rappellent que les immigrants doivent remplir un formulaire. Comme je n'ai ni commis de crimes pendant la seconde guerre mondiale ni l'intention de vendre la drogue sur le territoire américain, je ne devrais pas avoir de souci pour obtenir le droit d'entrée.

- Immigré clandestin -- < Vous êtes un immigré clandestin. Vous séjourneez illégalement aux Etats-Unis depuis 1998 >, m'indique l'officer de l'immigration. < Ben non, j'arrive de France >. Discussion sans fin. Intervention d'un supérieur pour s'apercevoir que mon bon de sortie, lors d'un séjour linguistique il y a quelques années, n'a pas été enrregistré. Après 20 minutes on accepte de prendre mes empreintes et une photo d'identité. Reste 4h à tuer à Houston avant le vol de correspondance. Je réussi à prendre quelques clichés bien que cela soit interdit. Il suffit de changer de carte photo entre le moment où l'on est repéré par les caméras et celui où les hommes de la sécurité interviennent (l'école Ludovic Maillard...). Impossible de faire plus de 10 mètres sans trouver un défibrilateur public. Celui qui arrive réussi à décéder d'un arrêt cardiaque ici est un véritable champion. Le temps de regarder Pittsburgh se prendre une branlée par Denver en Foot US et c'est l'heure de redécoller.

- Crazy Taxi -- La Nouvelle Orléans, enfin! Il est 23h. Tout est fermé dans l'aéroport. Plus de navette pour le centre ville, heuresement il y a des taxis à bas prix. Un peu moins de 30 USD pour un trajet de 25 minutes. Correct. Il pleut à verse et les essuie-glaces ne marchent pas. < C'est pas grave, on va rouler vite pour que la pluie ne stagne pas >, lâche le chauffeur. Résultat, 90 miles/h au lieu de 60 sur la rocade et 10 minutes d'avance. Parfait. Enfin l'hôtel et une bonne douche. En France il est 7h00 et c'est l'heure de se lever, je n'ai qu'une hâte dormir.


Cireurs de chaussures, aéroport de Houston, Texas.