31/10/2007
Nous ne sommes pas seuls...
Pas grand chose à faire à Roswell à part le musée et "centre de recherche" des Ovnis. Ben ouais, on s'occupe comme on peut. En juillet 1947, une soucoupe se serait écrasée dans le champ d'un fermier au nord de la ville. Depuis Roswell attire des centaines de déjantés chaque jour qui viennent ici en pélerinage. Impossible donc de ne pas aller jeter un coup d'oeil dans ce musée. Allez , en plus 5 dollars, ça fait marcher l'économie locale.
A l'entrée, un planisphère surlequel on peut laisser une épingle indiquant l'endroit d'où l'on vient. Eh, y'a des mecs de Tours qui sont déjà venus... (Jérémy? Bruno?).
Une reconstitution précise du crash. Comment peut-on encore avoir des doutes après ça?
Les appareils de recherches. On ne sait jamais des fois que les aliens utiliseraient le morse?
Pour ceux qui auraient encore des doutes, voici des morceaux de métal de l'appareil qui s'est planté. Je vous l'avez dit, on est pas seuls!
Dans le musée, pas mal de vieux en chemise et casquette. Celui-là matte le sexe de l'alien depuis 15 minutes. Un peu oppressant tout à coup.
Eh, le pilote était une fille. La théorie du crash n'a jamais était plus probable, peut-être un créneau loupé?
Pour finir en beauté, cette magnifique oeuvre offerte par une artiste locale pour les 50 ans du musée. Sympa. Mais la place de cette oeuvre d'art n'est-elle pas plutôt dans un musée d'art moderne? Sûrement. Un cheval vert à paillettes recouvert de coupure de journaux...il doit y avoir une vraie démarche spirituelle là derrière.
Traversée du Texas
Deux jours dans la voiture. Le Texas c'est quand même un peu plus grand que la France. Ici tout est surdimensionné: les routes, les paquets de chips et surtout les étendues sauvages. On parcours parfois plus de 300 kilomètres sans croiser le moindre signe de vie. Il y a beaucoup de champs de coton, de puits de pétrole et de "Wind Farm" (des fermes qui développe l'énergie éolienne). Arrêt pour la nuit au mileu de nulle part dans un motel désert... Bonjour l'ambiance.... Et le lendemain on redécolle pour quelques heures de voiture en direction du Nouveau Mexique. Pour ceux qui veulent jeter un coup d'oeil sur une carte : Nouvelle Orléans, Bâton Rouge Shreveport, Dallas, Lubbock et Roswell au Nouveau Mexique.
Le pont qui traverse le Mississippi à Bâton Rouge
Du calme Bruno et Will... ils sont juste obligés de mettre le feu à l'une des extrémités du champs pour faire fuir les serpents et les araignées avant de récolter la canne à sucre. Pas la peine de déranger vos potes de Bouvines.
On passe le temps comme on peut...
Une station service au milieu de nulle part. Le seul point pour se connecter à Internet à des kilomètres.
Un peu barges les mecs qui réparent la route.
Un champs de coton.
Le pont qui traverse le Mississippi à Bâton Rouge
Du calme Bruno et Will... ils sont juste obligés de mettre le feu à l'une des extrémités du champs pour faire fuir les serpents et les araignées avant de récolter la canne à sucre. Pas la peine de déranger vos potes de Bouvines.
On passe le temps comme on peut...
Une station service au milieu de nulle part. Le seul point pour se connecter à Internet à des kilomètres.
Un peu barges les mecs qui réparent la route.
Un champs de coton.
Dans le Bayou avec Arthur...
Impossible de passer par la Louisiane sans faire un tour par les Bayous (marécages). Ici les marais constituent plus de 70% du territoire. Mais pas question de se laisser tenter par les attrapes touristes locaux. Faute d'avoir trouver un petit fermier pouvant nous faire visiter moyennant finance, nous nous rabattons vers le Arthur Bayou Tour, un seul bateau pour un seul guide: parfait. Arthur a des origines françaises et le courant passe facilement. L'indiana Jones local nous amène pour plus d'une heure à travers les marécages. Son embarcation, propulsée par un moteur Chevrolet V12 peut dépasser les 70 miles par heure (sur l'eau ça dépote pas mal). Au programme: alligators, araignées et autres bestiolles peu attirantes... Les crocos sont très nombreux mais difficile de les prendre en photo sans téléobjectif... Par endroit, la végétation a pris le dessus mais ce n'est pas un problème, Arthur accélère et ça passe. Petite pause "nature" pour notre pilote qui déballe son attirail contre le vent... Pas hyper bien joué sur ce coup là. Finalement il ne connait peut-être pas aussi bien le coin que ça. (Désolé pas vraiment le temps de décrire plus que ça, les connexions Internet se font rares sur la route...).
28/10/2007
La Fricandelle -- Episode 1
Et voilà le premier volet de la série "Fricandelle". Merci Fifi et Dam pour ce défi, une photo dans chaque grande ville avec ce tee-shirt. Me voilà avec cette véritable ouvre d'art (un taureau nerveux avec en rose l'inscription "fricandelle sauce andalouse" pour mieux le voir vous pouvez cliquer sur la photo), sur le bord du mississippi entre la Nouvelle-Orléans et Bâton Rouge... Merci les mecs !
Baton Rouge: rien... ah si, une 2CV
A Bâton Rouge, le mot administratif prend tout son sens. La ville fait office de capitale administrative de Louisiane et à part la capitol of state (genre d'hôtel de région) il n'y a pas grand chose à voir. La route pour y arriver à travers les Bayous est sympa. Un pont relie les deux villes à travers le lac Pontchartrain. Dix miles perdu au milieu de l'eau. Pas mal.
Au détour d'une rue, on aperçoit une 2CV. Assez innatendu, surtout qu'il s'agit de l'un des premiers modèles. Toutes les pièces sont d'origine. Pas de reportage possible, le propriétaire n'est pas chez lui. Dommage.
Tinquiète pas mamie, je suis plus prudent...
Au détour d'une rue, on aperçoit une 2CV. Assez innatendu, surtout qu'il s'agit de l'un des premiers modèles. Toutes les pièces sont d'origine. Pas de reportage possible, le propriétaire n'est pas chez lui. Dommage.
Tinquiète pas mamie, je suis plus prudent...
Sur la route...
Départ de la Nouvelle Orléans. On a voulu louer un petite voiture pour pas se la jouer "Pick-Up" et on se retrouve avec une décapotable. Plutôt pas mal, j'avoue... En plus il fait 25°C ( un peu comme dans le Nord, non?). Sympa cette ville, mais on en fait vite le tour et au final j'ai l'impression que pas mal de monde y échoue. Dans la rue on ressent une sorte de fatalisme général, comme si plus personne n'attendait quelque chose. Dans le genre "attendons que la vie passe, on verra bien ce qu'elle a m'offrir". Katrina doit sûrement avoir sa part de conséquences dans cet atmopshère. En route vers Bâton Rouge...
Bourbon Street: colliers contre...
Vers 22h, c'est l'exctinction des feux à la Nouvelle Orléans et la ville commence à s'endormir. Du côté de Bourbon Street, on a roupiller toute la journée, gueule de bois de la veille oblige, et c'est justement l'heure de remettre ça. Sur 300 mètres, les bars branchés se partagent le trottoir avec les clubs de Strip tease et le meilleur restaurant de poissons de la ville...
Il y a aussi de nombreux magasins de touristes dans lesquelles on peut acheter des colliers de toutes sortes. Pour quoi faire? La tradition veut que les filles qui ont le plus de colliers sont considérés comme les plus populaires (ouh la classe...). Pour en obtenir, elles montrent leurs seins aux mecs qui ont des bijoux.... Faudrait p'tet penser à mettre ça en place à Lille ? Allez les filles, si c'est pour être "populaires"...
Il y a aussi de nombreux magasins de touristes dans lesquelles on peut acheter des colliers de toutes sortes. Pour quoi faire? La tradition veut que les filles qui ont le plus de colliers sont considérés comme les plus populaires (ouh la classe...). Pour en obtenir, elles montrent leurs seins aux mecs qui ont des bijoux.... Faudrait p'tet penser à mettre ça en place à Lille ? Allez les filles, si c'est pour être "populaires"...
26/10/2007
Preservation Hall, le temple du Jazz
En tant normal le jazz ? Ouais les morceaux les plus connus vite fait et dans les ascenseurs d'hôtels par obligation. Mais bon, je m'en serais voulu de passer par la Nouvelle Orleans sans aller voir un petit concert. Un peu comme si un américian était à Lille et n'allait pas voir... Euh? Bref. Pour éviter les attrapes-touristes j'ai demandé à Turner, mon guide à travers les quartiers dévastés. Il a répondu sans hésitation: "Preservation Hall" avec une petite lueur dans les yeux. Etonnant pour qulequ'un qui affirme ne pas etre trop branché jazz. J'ai vite compris pourquoi.
Arrivée à 19h45. Déjà du monde devant l'entrée. 8 dollars au guichet. Photos autorisée mais sans flash. Au bout du couloir une petite salle. Ambiance tamisée.Dans la cour sur la droite avant d'entrer, les musiciens prennent une bière avant de monter sur scène. Voilà la bande qui arrivent. Formation classique : Trompettes, paino, trombone, Contrebasse et percussions. Ici, à chaque soir son concert. Aujourd'hui, les jazzmen viennent du coin, un peu plus au Nord de la Louisianne.
Le trompetiste donne le signal et c'est parti pour une heure d'un concert complétement surréaliste. Quand l'un des artistes part dans un solo, les autres s'envoient des vannes. Se lèvent, font les guignols. Décalé au possible, ce qui n'enève rien à la prestation musicale. Au contraire. Au bout du vingtaine de minutes, je pose mon appareil pour participer pleinement au voyage. Il y a comme une sorte d'aura, de force, une chose contre laquelle on ne peut pas lutter qui se dégage du son. Ca y est j'en suis, je sais ce que c'est que le jazz.
Arrivée à 19h45. Déjà du monde devant l'entrée. 8 dollars au guichet. Photos autorisée mais sans flash. Au bout du couloir une petite salle. Ambiance tamisée.Dans la cour sur la droite avant d'entrer, les musiciens prennent une bière avant de monter sur scène. Voilà la bande qui arrivent. Formation classique : Trompettes, paino, trombone, Contrebasse et percussions. Ici, à chaque soir son concert. Aujourd'hui, les jazzmen viennent du coin, un peu plus au Nord de la Louisianne.
Le trompetiste donne le signal et c'est parti pour une heure d'un concert complétement surréaliste. Quand l'un des artistes part dans un solo, les autres s'envoient des vannes. Se lèvent, font les guignols. Décalé au possible, ce qui n'enève rien à la prestation musicale. Au contraire. Au bout du vingtaine de minutes, je pose mon appareil pour participer pleinement au voyage. Il y a comme une sorte d'aura, de force, une chose contre laquelle on ne peut pas lutter qui se dégage du son. Ca y est j'en suis, je sais ce que c'est que le jazz.
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